stefanie Admin principale
Nombre de messages : 694 Age : 34 Localisation : yvelines Emploi : etudiante Loisirs : sport, perles, animaux Date d'inscription : 14/03/2005
| Sujet: La respiration Mar 19 Déc - 18:36 | |
| Comme tous les mammifères, les dauphins respirent avec des poumons. Les poissons eux possèdent des branchies. Le requin-baleine par exemple est un poisson.
L ‘adaptation des cétacés a consistait à ne plus avoir de narines au niveau du museau, ce qui n'est pas le cas des phoques, lui même mammifère marin. Chez les dauphins, les narines ont migré vers le sommet de la tête et ont fusionné pour donner un orifice unique appelé "évent". Les baleines comme le rorqual ont un évent divisé en deux parties, le cachalot donc plus proche du dauphin a un seul évent. Les poumons sont mieux employés : tandis que les humains n'utilisent que 10 à 15 % de leur capacité pulmonaire maximale lors d'une respiration normale, les dauphins renouvellent 80 % à 90 % du volume maximal de leurs poumons à chaque inspiration. Le rythme respiratoire est lent et irrégulier. On compte en moyenne 1 à 3 inspiration par minute. L'étanchéité de l'évent en plongée est assurée par un système de cavités pneumatiques qui, en se gonflant d'air inspiré, le rend hermétique.
Pour attraper ses proies en plongée, le dauphin ouvre la bouche. Il risque donc d'avaler de l'eau qui, sous pression, pourrait franchir la trachée artère jusqu'aux poumons. Une adaptation évite cel risque : l'intersection entre l'oesophage et la trachée a été supprimée chez les dauphins grâce au prolongement de la trachée par un tube cartilagineux qui traverse l'oesophage pour s'engager dans le conduit nasal. Ce tube est maintenu à la base du conduit nasal par un sphincter et il se termine par un bec, dit "bec de canard", dont les lèvres forment une valve de sécurité. Il en résulte que les dauphins ne peuvent pas avaler de travers, ni ingurgiter de l'eau par leur système respiratoire et que, par ailleurs, il leur est donc impossible de respirer par la bouche. Croisée des voies respiratire et digestive : le sac aériens et les lèvres du "bec de canard" ont un rôle dans les émissions sonores du dauphin. Le larynx est cartilagineux, les proies ingurgitées (flèches) doivent le contourner pour aller dans l'estomac.
La respiration n'est pas un acte réflexe chez les dauphins comme chez l ‘homme, mais plutôt un acte volontaire. Si ce dernier plonge en apnée au-delà de ses possibilités, un réflexe bien peu contrôlable va lui obliger à respirer dès que le gaz carbonique de ses cellules dépassera une concentration donnée, ce qui provoquera la noyade. Ce réflexe n'existe pas chez le dauphin. Il ressent cependant le besoin de respirer car son taux d'oxygène diminue, mais il garde le contrôle de sa respiration. S'il reste bloquée trop longtemps sous l'eau, il mourra aussi, mais d'asphyxie par épuisement de l'oxygène.
Les dauphins augmentent leur volume de sang, qui représente 15 % du poids de leur corps, contre 7 % chez les humains. Ils mulitiplient aussi le nombre de globules rouges, lesquels contiennent plus d'hémoglobine (pigments transporteurs de l'oxygène sanguin) que ceux de la plupart des autres mammifères. Ainsi, chaque centimètre cube du sang d'un dauphin peut transporter une plus grande quantité d'oxygène et permettre une oxygénation meilleur et plus rapide des cellules. Enfin, l'hémoglobine musculaire (myoglobine) est beaucoup plus dense chez les dauphins (d'où la couleur rouge très foncé de leur chair), ce qui facilite la mise en réserve de l'oxygène dans ces tissus.
Pendant l'immersion, au stockage d'oxygène dans les poumons, le sang et les muscles, s'ajoute un ralentissement du rythme cardiaque, appelé bradycardie. Cette bradycardie s'accompagne d'une vasoconstriction différentielle des vaisseaux. Ainsi, la circulation sanguine est pratiquement stoppé dans les muscles qui doivent se contenter de leurs réserves d'oxygène. Seuls les organes vitaux tels que le cerveau et le coeur sont régulièrement alimentés en oxygène. Dans le cas d'une plongée profonde et prolongée, de nombreux organes, y compris le cerveau, seraient capable de fonctionner avec un apport réduit, voire nul, d'oxygène. Les dauphins ont développé des ramifications extrêmement complexes et fines de vaisseaux sanguins enchevêtrés, appelées retia mirabilia ou réseaux admirables. Ces réseaux, intercalés sur le trajet des artères, constituent un réservoir de sang oxygéné supplémentaire. Ils jouent également un rôle compensateur des variations de pressions au cours de la plongée et de maintien constant du débit sanguin.
Les dauphins ne connaissent pas les accidents de compression. La plongée s'effectue en apnée, c'est-à-dire avec une réserve d'air à la pression atmosphérique. A cette pression, il ne se produit pas, dans le sang qui baigne les centres nerveux, de formation de bulle d'azote pouvant entraîner des paralysies et la mort, comme c'est le cas chez les plongeurs en scaphandre autonome qui n'ont pas respecté les paliers de décompression.
Lorsque un dauphin est endormi, nous apercevons qu'il bouge en dormant. L'animal a les paupières fermées, il paraît quasiment immobile, mais des mouvements à peine perceptibles des nageoires le font remonter en surface doucement pour respirer ; il s'enfonce, un réflexe ferme l'évent. Les rythmes respiratoire et cardiaque sont ralentis, mais le dauphin reste cependant en état de veille car, au moindre bruit, à la moindre alerte, il sort instantanément du sommeil. Pendant cette période, les deux hémisphères cérébraux sont actifs chacun à son tour pour assurer en permanence tonus et réflexes d'alerte. Pendant qu'un hémisphère cérébral dort, l'autre est en éveil.
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loriejtdr Membre recensé
Nombre de messages : 65 Age : 29 Date d'inscription : 19/11/2006
| Sujet: Re: La respiration Mer 20 Déc - 11:40 | |
| le texte il est long punaise et merci pour l'info | |
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